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Toujours moins de vaches à l’abattoir

Les abattages français de bovins accusent une baisse de 2,6 % en avril 2024 par rapport au même mois l’an dernier.

Les abattages français de bovins accusent une baisse de 2,6 % en avril 2024 par rapport au même mois l’an dernier. Ils chutent de 8,4 % par rapport à leur niveau moyen sur cinq ans (2019-2023).

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Les abattages de vaches et génisses continuent de s’éroder par rapport à l’an dernier, atteignant 161 000 têtes en avril 2024. C’est le constat que dresse Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides mise en ligne le 30 mai 2024.

Les abattages de femelles décrochent

Les abattages de génisses accusent un repli de 2,6 % (50 000 têtes). Ceux de vaches laitières décrochent de 5,4 % (58 000 têtes), et ceux de vaches allaitantes de 6,3 % (53 000 têtes). La chute est bien plus haute par rapport à la moyenne quinquennale : 5,3 % pour les génisses, 11 % pour les vaches laitières et 11,6 % pour les allaitantes.

Les gros bovins mâles échappent à la baisse. Leurs abattages augmentent de 4,7 %, à 86 000 têtes. Par rapport à leur moyenne quinquennale de 2019 à 2023, ils progressent de 0,6 %.

Quant aux veaux de boucherie, les éleveurs ont livré 84 000 têtes aux abattoirs en avril 2024. C’est 5,1 % de moins qu’un an plus tôt, et 14,3 % en dessous de la moyenne quinquennale.

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